Elles se rencontrent à l'école et Cécile est saisie par la sensibilité de cette fille qui deviendra sa meilleure amie. En grandissant, celle qui vit tout plus fort est bouleversée par l'extinction du vivant et l'injustice d'un système écocide  ; à l'aube de la trentaine, elle décide d'en finir. Cécile se retrouve alors seule face à une double interrogation. Comment faire le deuil de son amie et de l'environnement  ? Elle tisse souvenirs et échos scientifiques, convoque des auteur·ices tel·les que Maggie Nelson ou Baptiste Morizot, et livre une pensée consolatoire, solaire, pour décortiquer la perte, en tirer des leçons.