« À l'est, il y a les montagnes et la révolution qui fait rage. Au sud, les marais incrustés de sel et les débris du passé. À l'ouest, sous un soleil arrogant qui ne se couche jamais, se trouve la capitale, la splendeur urbaine de l'art, de la poésie et de la politique. Au nord, au-delà des collines et des plaines, il y a le désert de la mer et, à une journée de bateau, le mirage de l'Amérique, forgé dans le béton et l'espoir. »
À Cuba, le village de la Piedra Negra se vide de ses hommes, partis faire la révolution. Il ne reste sur place que les lâches, les idiots et les vieux. Ceux qui reviennent, estropiés, dans le meilleur des cas, passent leur temps à boire l'eau-de-vie locale, qui a le pouvoir de procurer l'oubli à ceux en ont besoin. Aussi, la jeune Elena aide-t-elle son distillateur de père pour faire face à la demande croissante. Mais quand Elena apprend que ses deux frères ne rentreront pas, elle éprouve le désir d'enchanter le monde autrement que par l'ivresse. Elle se met à écrire de la poésie et déclame ses poèmes sur la place du village. C'est alors qu'elle rencontre Daniel Arcilla, célèbre poète révolutionnaire, qui va changer sa vie. Par amour, Elena quitte son village natal pour vivre à La Havane, où la censure fait rage. Mais dans cette ville qui fourmille d'espions, écrire l'expose à des dangers dont elle ignore tout.
« Pablo Medina est un magicien des lettres, et Comédie cubaine est son meilleur sortilège - un roman lumineux sur la poésie et l'amour à l'épreuve de la barbarie. » Junot Diaz
« Un roman irrésistible, teinté d'absurde et d'humour noir. » Booklist
« Une fable sombre, qui rend hommage à l'esprit des poètes, et dans laquelle le lyrisme et la métaphore sont des armes dangereuses. » Kirkus
« Comédie cubaine rappelle que ce qu'on attend d'une révolution, c'est qu'elle nous remplisse le coeur de poésie, pas qu'elle bâillonne les poètes. » Bob Shacochis
« On retrouve dans ce texte l'étrange beauté de la prose de Jodorowsky. » National Public Radio