Ce roman est un élan du coeur de l'auteure adressé à la très grande George Sand. Il ne faut pas chercher ici de grandes lignes conventionnelles car, dès le départ, le parti est pris d'en brosser un portrait généreux et proche du peuple. L'écriture et la politique étaient pour cette femme d'exception un tremplin pour atteindre le coeur des petites gens. Elle ne vivait pas : elle vibrait. Elle aimait jusqu'à en perdre la raison et l'amertume ne lui faisait pas perdre pied. Elle se reprenait aussi vite qu'il était possible. Elle se réfugiait à Nohant et c'est là, perdue au milieu de cette campagne, qu'elle se retrouvait. Elle y était chez elle. Elle était entourée des siens et cela lui convenait. Il n'est pas nécessaire d'en décrire davantage sur son parcours vertigineux qui a auréolé tout le 19e siècle de sa personnalité hors norme. Encore aujourd'hui, il suffit de franchir les limites du Berry et de s'approcher de son domaine pour entendre le nom de George Sand. Son aura est partout même dans l'invisible du temps. Ainsi, autant reconnue par les plus grands que par les plus humbles, elle vit encore aujourd'hui parmi nous. Ainsi, quel regard porterait-elle sur notre siècle ?
À PROPOS DE L'AUTEURE
L'écriture est pour
Nicole Nonin Grau une thérapie : oui, mais, pas seulement. Car, sans pouvoir l'expliquer son parcours a été jalonné d'une foule d'écrits, tant personnels que professionnels. Alors, elle trempe sa plume dans un vécu qu'elle romance de sa plume poétique. Éditée depuis 2013, elle a remporté le prix Maestro avec :
Mon grand-père ce héros. Une dizaine d'autres ont suivi et depuis sa principale source d'inspiration est la terre creusoise.